Chirurgie du sport liée aux traumatismes de la cheville à Toulon.

Le pied (du latin pedem, accusatif de pes, pedis1) est une partie du membre inférieur humain et en constitue son extrémité distale. Servant essentiellement à l’homme à se soutenir debout (station verticale) et à marcher, il a un rôle d'équilibre, d'amortisseur et de propulseur.

Le pied est le siège de nombreuses os et articulations : 28 os (soit, pour les deux pieds, le quart de ceux composant l'ensemble du squelette), 16 articulations, 107 ligaments qui tiennent ces dernières et 20 muscles qui permettent le mouvement. Les os calcanéus, talus, cuboïde, naviculaire et les trois cunéiformes (latéral, intermédiaire et médial) forment le tarse. Les cinq os métatarsiens forment le métatarse et relient les os naviculaire et cunéiformes aux phalanges des orteils.

La plante est, avec le bout des doigts, la région du corps la plus riche en terminaisons nerveuses et, avec les aisselles et la paume des mains, la zone contenant le plus de glandes sudoripares.

Il supporte tout le poids du corps sur sept points d'appui : le talon qui porte deux tiers du poids total lors de la marche, le métatarse et la pulpe des cinq orteils. 

Le pied est relié à la jambe par la cheville, qui est l'articulation qui relie la jambe et le pied et est sujette à de nombreux traumatismes en orthopédie : entorses, le plus souvent externes par flexion plantaire et pied en équin, ou déchirure osseuse, ligamentaire ou tendinopathique.

Composée de la malléole interne, de la malléole externe et de l’astragale, elle permet des mouvements de flexions et d'extensions. 

Dans des sports comme le football et le rugby, les arts martiaux (taekwendo, karaté, etc) ou encore la natation, le pied est largement sollicité.

 

De nombreuses pathologies peuvent donc concerner les pieds, inflammatoires, infectieuses, malformations osseuses, fractures…

  • au niveau du gros orteil (hallux) : hallux valgus, hallux rigidus et atteinte inflammatoire de type rhumatisme psoriasique

  • au niveau des métatarses : métatarsalgies mécaniques sur un avant-pied rond, arthropathies métatarsophalangiennes, notamment dans le cadre d'une polyarthrite rhumatoïde, névrome de Morton et fracture de fatigue d'un métatarsien

Chirurgie sportive pour les traumatismes à la cheville.

 

La cheville est une articulation fragile et très sollicitée dans le cadre de nombreuses pratiques sportives : du tennis au volley en passant par le football et les arts martiaux. Les situations à risque sont donc nombreuses et variées, qu’elles soient ligamentaires ou osseuses.

Si le diagnostic d’entorse de cheville est généralement facile à poser, avec une articulation immédiatement douloureuse et une enflure caractéristique dans les heures qui suivent le traumatisme, le problème essentiel est de définir le niveau de gravité de l’entorse, c’est-à-dire l’étendue anatomique des différentes lésions. 

Il convient donc de différencier les simples étirements ligamentaires qui guérissent sans séquelles des ruptures franches, qui poseront de réels problèmes à terme. Echographie, radiographie standard, radiographie en position forcée, sont alors souvent nécessaires pour envisager le traitement adéquat, en obtenant une cartographie exacte des lésions, parmi lesquelles : 

  • Entorses de cheville et ruptures ligamentaires : sans gravité, les entorses ne nécessitent souvent pas d’autre traitement que l’immobilisation et le repos, puis la rééducation. Dans le cas d’entorses répétées, de conflit antérieur, ou de lésion ligamentaire sévère, conduisant à une instabilité et une douleur chronique avérée, l’acte chirurgical est préconisé (ligamentoplastie).

  • Rupture du tendon d’Achille (le plus gros tendon de l’organisme) : ayant souvent lieu dans la pratique de sports à démarrage « explosifs », tels que le volley-ball, le squash ou le basket, l’opération chirurgicale est indiquée pour le traiter, notamment pour les patients jeunes et les sportifs avérés, et consiste à réinsérer les extrémités déchirés du tendon.

  • Fracture et lésion du cartilage : déplacée ou non, touchant une ou plusieurs malléoles (externe, interne, tibiale postérieure) ou encore le pilon tibial, la fracture ou lésion du cartilage nécessite bien souvent une chirurgie permettant de réaligner et stabiliser le déplacement osseux, afin qu’ils se ressoudent, par le biais de fixations (vis, broches, plaques) qui seront retirées lors d’une deuxième opération.

Malgré de nombreux avantages, la pratique sportive expose à plusieurs risques, dont les traumatismes du sport, qui représentent un motif fréquent de consultation, notamment dans les services d’urgences : annuellement, en France, cela représente 900 000 recours aux urgences.

Souvent, la blessure marque une étape importante dans la vie d’un sportif, physiquement mais aussi psychologiquement, avec des conséquences variables selon les individus et leur niveau de pratique. Le suivi de ces patients victimes d’accidents sportifs se doit donc d’être spécifique et coordonné, afin d’optimiser la prise en charge diagnostique et thérapeutique, mais également de favoriser le plus rapidement possible le retour au sport. 

C’est pourquoi il est important de bien choisir son chirurgien orthopédiste à Toulon et de confier les soins à une équipe pluridisciplinaire et spécialisée telle que celle du Docteur Guilhem à la clinique St Roch de Toulon.